Réunis en séance jeudi 14 décembre, les élus de la communauté de communes Châteaubriant-Derval ont décidé d’engager une étude préalable au projet de création de nouvelles solutions d’accueil et d’étape des vélo-touristes sur le territoire.
Écoresponsable, le choix du tourisme à vélo est en pleine expansion
L’attractivité touristique est un levier stratégique de croissance pour l’économie locale et, Châteaubriant-Derval a l’opportunité d’être situé au carrefour d’une trame cyclable interrégionale qui permet de relier les grands itinéraires cyclables tels que la Vélofrancette, la Régalante, la Loire à Vélo et la Vélodyssée. Ces itinéraires sont combinés au maillage des 31 Km de voies vertes et liaisons cyclables initiées et aménagées dans le cadre d’un partenariat Communauté de Communes Châteaubriant-Derval et Conseil Département de Loire-Atlantique.
- Voie verte Châteaubriant / Rougé (13 km)
- Voie verte Châteaubriant / Soudan (10 km)
- Voie verte Châteaubriant / Louisfert (8 km)
Capter les visiteurs à deux-roues
En forte progression depuis 10 ans et, dopée depuis la sortie de la crise sanitaire, le vélo est devenu la première pratique d’itinérance touristique devant la randonnée pédestre. La France est la deuxième destination mondiale du tourisme à vélo après l’Allemagne.
Il est important pour le territoire de se saisir de cette aubaine pour développer les conditions d’accueil des visiteurs de plus en plus nombreux à choisir le voyage itinérant à vélo.
Les vélo-touristes privilégient un mode d’hébergement flexible et économique
L’étude de faisabilité décidée jeudi 14 décembre 2023 par les élus communautaires vise à capter les touristes à vélo sur le territoire de l’intercommunalité, à les encourager à le découvrir et à y consommer le temps de leur séjour.
Les deux sites envisagés sont :
- en premier, les bords de l’étang de la Courbetière à Saint-Aubin-des-Châteaux qui se prêtent à l’hébergement en plein air,
- l’autre emplacement, en centre-ville de Châteaubriant, dans les immeubles localisés 23-25 rue du château.
Estimée à 85 300 €, l’étude a été confiée à l’agence d’ingénierie publique Loire-Atlantique développement. Financée pour une part dans le cadre du CRRTE 2021-2026 (Contrat de ruralité, de relance et de transition écologique) signé le 14 octobre 2021 avec l’État, la Région, le Département et la Banque des territoires, cet investissement pourrait être complété par le dispositif gouvernemental « Destination France ». Pour ce faire, les élus du conseil communautaire ont sollicité le Fonds National pour l’Aménagement et le Développement du Territoire.
